L’ordre des Prêcheurs s’honore d’une remarquable tradition mystique et contemplative. En priant avec nos grands devanciers, vous découvrirez d’authentiques spirituels. Ces maîtres sûrs pourront devenir vos guides dans le chemin spirituel, comme ils le sont pour nous.
Ô mon Jésus, que je Vous aime ! Donnez-Vous à moi et donnez-moi à Vous : identifiez-moi à Vous : que ma volonté soit la Vôtre ! Incorporez-moi à Vous, que je ne vive qu’en Vous et pour Vous ! Que je dépense pour Vous tout ce que j’ai reçu de Vous, sans en rien garder pour moi-même ! Que je meure à tout pour Vous ! Que je Vous gagne des âmes : des âmes ! Des âmes, ô mon Jésus, des âmes ! Amen.
Bienheureux Jean-Joseph Lataste (1832 – 1869)
Dieu est le Dieu du présent. Tel Il te trouve, tel Il te reçoit, tel Il te prend ; non point tel que tu fus, mais tel que tu es en ce moment.
Maître Eckhart (1260 – 1328)
Dieu n’est ni être, ni raison, ni ne connaît ni ceci, ni cela. C’est pourquoi Dieu est vide de toutes choses et c’est pourquoi il est toutes choses.
Maître Eckhart (1260 – 1328)
Quand vous m’abandonnez, je deviens comme un malade à qui rien ne plait, à qui tout répugne ; mon corps est faible et engourdi, mon âme est pesante ; à l’intérieur je suis dans l’aridité ; à l’extérieur, dans la tristesse ; tout ce que je vois, tout ce que j’entends me déplait, et cela sans raison. Je me sens porté au mal, faible contre l’ennemi, et sans énergie pour le bien (…). Mais lorsque votre lumière brille dans mon âme comme une étoile divine, l’obscurité disparait. La douleur m’abandonne, mon cœur sourit, mon esprit s’élève, et mon âme trouve en tout sa joie et son bonheur ; tout ce qui m’arrive au-dedans et au dehors se change en action de grâce.
Bienheureux Henri Suso (1295 – 1366)
Ô Bonté immense, comme vous m’avez traité avec tendresse ! Lorsque je n’étais pas, vous m’avez créé ; lorsque je vous abandonnais, vous me cherchiez, lorsque je vous fuyais, vous m’arrêtiez et vous me ranimiez dans votre charité. Si je pouvais multiplier mon cœur pour vous aimer mille fois davantage, pour vous louer sans cesse, que je serais content !
Bienheureux Henri Suso (1295 – 1366)
À vous la parole
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