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  • Vivre avec nos morts

Comment vivre avec nos morts ?

Etape 6

Don Paul Denizot

Sanctuaire Notre-Dame de Montligeon

Ne perdons pas notre énergie à rester des années et des années dans le passé. Mieux nous vivons sur cette terre, plus grand sera le bonheur que nous pourrons partager avec nos proches dans le ciel. Plus nous arriverons à mûrir et à grandir, plus nous pourrons leur apporter de belles choses au banquet céleste.

Amoris Laetitia, n° 258

Méditation

Comment vivre avec nos morts ?

La mort d’un proche nous blesse. Nous pleurons la séparation et l’absence physique, tout comme le futur qu’on avait imaginé ensemble et qui ne se réalisera pas. Nous souffrons aussi du sentiment d’abandon et de solitude. Finalement, la chanteuse Fabienne Thibeault avait raison : « Au bout du compte, on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde. »

La mort d’un proche est un arrachement. La souffrance du deuil est donc normale. Il ne s’agit pas d’en guérir en un an, comme le suggère parfois notre entourage. Elle demeure inconsolable. Par ailleurs, nos réactions face au deuil sont très différentes et parfois surprenantes : colère, révolte, déni, abattement, suractivité, froideur… On fait comme on peut, il s’agit de survivre. Le deuil a besoin de temps, de beaucoup de temps, pour que la plaie cicatrise. Elle restera cependant toujours douloureuse.

La foi et l’espérance ne suppriment pas la douleur. En revanche, le croyant ne laisse pas ses morts dans l’abîme du passé ; il peut les remettre dans les mains de la Vierge Marie. En Dieu, nous construisons un nouveau mode de relation avec ceux que nous avons aimés. Certes, l’absence physique et le manque affectif nous font souffrir et c’est normal, mais dans la communion des saints, nous croyons qu’ils sont vivants, qu’ils nous attendent et que notre relation d’amour est toujours réelle et qu’elle continue à grandir.

Nous n’oublierons jamais notre défunt. Même si avec le temps, on ne se souvient plus de sa voix, de son odeur, de son visage, ou de certains souvenirs et que nous nous autorisons même à penser à autre chose. Je pense à ces personnes qui ont besoin de témoigner, de raconter leur deuil dans un livre, dans des conférences. On peut comprendre que c’est une manière de garder son défunt en mémoire pour ne pas l’oublier. Mais attention de ne pas figer la relation et le défunt dans le passé. Rappelons-nous qu'ils sont vivants !

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