« "Thomas, l'un des douze, appelé Didyme, n'était pas avec eux, quand vint Jésus."
"Didyme" veut dire "jumeau"
Thomas est notre jumeau. »

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Geneviève - 03 juillet 2023 - 17:22

« A dire vrai, Soeur Marie, le doute de Thomas me paraît sensé .... Si j'avais été à sa place, j'aurais sûrement été plus catégorique ! ..... Aujourd'hui, il semble que le doute de Thomas soit choquant ? .... Oui, il avait vécu des choses extraordinaires auprès de Jésus .... Il aurait dû comprendre, mais Thomas était comme les autres, un incrédule parmi d'autres .... C'est oublier, un peu vite, que les apôtres ont pris "Marie-Madeleine" pour une exaltée, quand elle est venue leur dire "J'ai vu le Seigneur"..... C'était tellement, incroyable, "inattendu"..... Pourtant, Jésus en avait parlé " Détruisez ce Temple, et je le rebâtirai en 3 jours.... Les disciples n'avaient pas compris !.... Seul, Jean, à l'instant, voit et croit.....Ce jour là, au cénacle, ils sont tous réunis, sauf Thomas, absent, quand Jésus se manifeste, la première fois. Pour croire, Thomas a besoin de preuves ....Jésus lui montre ses plaies ..."Heureux ceux qui croient sans avoir vu" .... La réponse de Thomas est sans ambigüité, elle efface son incrédulité : " Mon Seigneur et Mon Dieu. ".
Aujourd'hui, je dirais "Merci Thomas" .... Ton incrédulité , nous a appris que nous étions "heureux de croire "....de réfléchir à l'importance de "croire sans avoir vu " .... l'Espérance grandit .... Elle tient notre Foi , à n'en pas douter !

Avec toi, Thomas, d'un seul coeur, nous pouvons dire " Mon Seigneur et Mon Dieu"!.... Prière immense et pleine de Foi !

Bonne soirée ! »

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J.c - 03 juillet 2023 - 16:28

« Le doute n’est pas la foi, ni l’incrédulité. Il est un état de suspension entre les deux. Il cause de l’anxiété ou de la culpabilité.
L’incrédulité désigne un état de défiance, elle est un choix arrêté, un refus délibéré de croire une affirmation. Elle a besoin de preuves.
Celui qui croit est cohérent dans sa croyance, l’incrédule est cohérent dans son incroyance, celui qui doute est pris entre les deux.
Thomas est le patron de tous les incrédules. « y a rien qui m’prouve que ce que vous me dites est vrai. » Il est complètement fermé au témoignage des disciples. Son choix est arrêté, il refuse délibérément de croire. Il exige une preuve tangible.
Jésus se tient au milieu d’eux comme il l’avait promis le jour de l’Ascension. Il arrête leur polémique : « La paix soit avec vous. » Il satisfait l’exigence de Thomas en l’invitant à voir et à toucher ses plaies. Il lui dit : « Cesse d’être INCRÉDULE soit CROYANT. » Thomas reconnaît la divinité et la Seigneurie de Jésus. Jésus proclame une nouvelle Béatitude : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Les apôtres n’ont rien pu faire pour le convaincre, moi non plus devant les incrédules que j’ai rencontrés.
Ce texte me fait comprendre que Jésus est prêt à venir à la rencontre de tous ces incrédules qui ont besoin de lui pour parvenir à la foi, il saura bien satisfaire à leur besoin de « preuves ». Pour moi, leurs objections sont, de la part du Seigneur, une invitation à approfondir ma foi par l’étude et la prière. »

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Anita - 03 juillet 2023 - 14:20

« Tout d'abord merci chère Anita pour votre gentille réponse d'hier soir, lue ce matin

Le Christ Ressuscité a toujours ses cicatrices. Cicatrices ineffaçables qui rappellent qu'Il a souffert par amour pour nous, pour la Rédemption du Monde.
Nos souffrances passées offertes, souvent péniblement offertes, gravées à tout jamais dans la mémoire, peuvent être un tremplin qui nous font finalement un jour chanter un "Alléluia". Comment? Je ne sais pas, sinon que les Béatitudes sont là pour nous le dire.
Patience, car le temps de Dieu n'est pas celui des hommes.
Job, qui voulait graver ses souffrances dans le roc, est resté, malgré sa souffrance, en contact avec Dieu. Il Lui a parlé, il a discuté inlassablement avec Lui. Il lui a lancé tant de "Pourquoi?" Et Dieu lui a répondu (Jb 38,41). Et Job a tout compris de Dieu :
"Mon oreille avait entendu parler de toi,
mais maintenant mon oeil t'a vu."

Ayant beaucoup souffert pendant bien des années de ma jeunesse, à cause d'une maladie qui me donnait de grandes souffrances, le Seigneur m'a offert que ces années de souffrances gavées en moi, me mènent vers un "Alléluia" un "Alléluia" relié aux cicatrices. Ce qui n'empêchera pas d'offres épreuves, mais des épreuvres qui seront vécues autrement.
Mystère du Mal et de la souffrance ..... qui, en gardant foi en Dieu, mène à la Résurrection.
Ressuscité, le Christ a toujours ses cicatrices :
"Avance ton doigt ici; avance ta main, et met-la dans mon côté: cesse d'être incrédule, sois croyant". »

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Geneviève - 03 juillet 2023 - 13:01

« Chère Soeur Marie, chers amis,
cette méditation étant déjà parue deux fois sur le site,
je me permettrai d'y répondre avec le partage
que j'avais déposé à ce propos le 11 janvier 2018.
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« Merci, Thomas, d’avoir douté … »
Pardonnez-moi, chère Sœur Marie,
mais cela me semble un peu sophistiqué, comme affirmation.

Jésus lui dit tout de même : « Heureux celui qui a cru sans avoir vu … »

Je dirais plutôt : « Merci, cher Thomas, de n’avoir pas caché ton doute ».
Je crois que le Fils t’aime beaucoup pour l’exacte sincérité tes paroles

Jésus n’est pas dans la souffrance elle-même, ni dans la mort.
Il n’est pas non plus dans la cicatrice.

Il est avec nous !

Jusque dans l’aveuglement de nos nuits.
Jusque dans notre plus grand mystère :
celui de nos souffrances, celui de notre mort
et de nos doutes en ces moments-là.

Je crois modestement que l’espérance
ne s’appuie pas sur des preuves, ni sur des certitudes tangibles.
Il me semble qu’elle grandit chez celui qui les cherche.
Elle se nourrit de signes dans nos vies,
le plus souvent engendrés par l’amour, le partage et le pardon.

Bonne journée à tous, vraiment…

»

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Paul (Belgique) - 03 juillet 2023 - 11:16

« Comment réussir à ne pas douter dans ces moments, ces angoisses que nous vivons, les inquiétudes pour les petits-enfants qui cherchent leur voie, du travail ? L'espérance, oui, mais elle est fragile..............Merci pour ce bel éclairage. »

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Marie-Annie - 03 juillet 2023 - 8:42

« « La victoire de la Résurrection n’a pas effacé les blessures de la passion. »
« C’est sur le point précis des traumatismes que la victoire de Dieu doit être constatée. »
Il n’y a plus ni souffrance ni traumatisme. C’est cela la victoire de Dieu et de la résurrection: non pas l’apologie de la souffrance, des blessures et des traumatismes mais la victoire de la vie et de l’amour, de la paix et du pardon consolateurs, sur la mort, la souffrance, le traumatisme, les pleurs, le désir de vengeance et le besoin de justice. Il n’y a plus que les/des cicatrices, signes de reconnaissance pour ceux qui doutent, et surtout signes de guérison complète, définitive…
Avance ta main dans mes fragilités, teste mes réactions et ma foi si ça te chante, mais n’oublie jamais que moi je ne suis pas Dieu, juste un être humain, comme toi, en vie, pour le meilleur… et pour le pire! Car même si le Royaume est déjà parmi nous, c’est seulement une façon de voir le monde et d’y participer, que tout le monde ne partage pas forcément, et pas toujours de la même manière… »

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Isabelle 2 - 03 juillet 2023 - 6:33