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À vous la parole (11 commentaires)

« « C’est du coeur de l’être humain que viennent les ,mauvaises pensées… »
Mt 15, 19

« On l’observait pour pouvoir l’accuser. »
Ce regard est malveillant. Leur regard est le miroir de leur âme.

Jésus en voit l’état, il lit dans les cœurs, il discerne leurs pensées et leurs motivations.

Sauveur, il fait appel leur liberté, il interroge :
- « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal, de sauver une vie ou de tuer? »

Tout homme a une conscience. Ils savent. Saisis, ils se taisent…

Seigneur, préserve-nous de l’endurcissement de notre cœur. Brise les chaînes que nous mettons consciemment ou inconsciemment à votre action. Rendez nos cœurs semblables au vôtre, faites-les brûler du feu de votre amour afin que libérés, nous puissions devenir des témoins crédibles. Donne-nous un coeur droit, assoiffé de vérité, d’amour et de tendresse, serviable, un coeur de pauvre qui sait compter sur ton Esprit sans cesse agissant en nous.
Amen ! »

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Anita - 17 janvier 2024 - 16:00

« Merci Frère Philippe pour la beauté de votre commentaire avec cette richesse que représente une main toujours tendue. »

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Marie-Annie - 17 janvier 2024 - 15:14

« "Une main handicapée empêche la relation".
Quand Jésus fait un miracle sur des personnes, ce n'est pas pour faire du spectaculaire mais pour remettre ces personnes en relation avec les autres - que ce soit un sourd muet, un aveugle, un lépreux, un paralytique, un épileptique ou un possédé - pour les réintégrer dans la société. En effet, ces handicapés étaient trop souvent rejetés par la société. S'ils étaient ainsi, c'est qu'ils avaient fait quelque chose de mal:
"Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents pour qu'il soit né aveugle ?" (Jn9,2) demandent à Jésus les disciples.
En effet, à l'époque de Jésus, la théorie de la rétribution était encore bien ancrée dans les esprits (et même encore parfois de nos jours : Dieu punit ! ) malgré l'auteur du livre de Job qui, quelques 400 ans plus tôt, avait contredit cette théorie selon laquelle le juste est récompensé, il n'a que du bonheur, richesses, santé, nombreux enfants, et le pécheur puni, malheur pour lui, il le mérite, c'est qu'il a fait quelque chose de mal.
»

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Geneviève - 17 janvier 2024 - 15:11

« Pourtant la venue de Jésus a tout bousculé… et des perles de chrétienté apparaissent ici et là…

Ce bénévole s’est penché et a osé murmurer à l’oreille de ma mère paralysée : « Vous êtes sur la croix avec Jésus. »
Elle a répondu avec détermination d’un grand « Oui », de la tête.

Le Seigneur est à la recherche de cette Église qui acceptera de monter sur la croix avec lui pour le salut du monde, en vue de l’édification de la Jérusalem céleste grâce aux toutes petites ou grandes croix de la vie quotidienne vécues avec amour, courage et persévérance, véritable terreau où grandissent déjà les fleurs d’éternité qui orneront notre sanctuaire dans les cieux. Elle est déjà perceptible ici et là… déjà là cette Église. Témoins humblement cachés, ou connus, anonymes ou appelés à être étoilés filantes, témoins vivants éclairant l’humanité… »

Anita - 17 janvier 2024 - 17:35

« C'est beau ! merci »

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Denise Snodgrass - 17 janvier 2024 - 12:34

« Merci frère Philippe pour votre commentaire si beau et si riche.
Les mains sont le paysage du cœur.
3 anecdotes. 1 pendant mon enfance je m'asseyais souvent aux pieds de mon grand-père dont j'ai déjà parlé, je prends sa main gauche mutilée et caressait avec tendresse ces mignons de doigts , cette main était d'une grande chaleur et d'une grande douceur, tout comme l'homme à qui elle appartenait toujours prêt à aider, écouter , conseiller et consoler.
2 David il y a 40 ans au ce2 à fait pour la fête des mères un moulage de deux mains qui prient qui est encore toujours accrochée chez moi, c'est la même année qu'il m'a annoncé qu'il voulait être prêtre.
3 en visitant le muse du gentil à Lourdes, j'ai été attiré par un magnifique tableau représentant deux mains ouvertes d'où sort un grand arbre dans lequel on voit un visage de femme plein de tendresse, comme c'était la période de la fête des mères, j'ai demandé à mes 3 enfants, s'ils voulaient me l'offrir, ce qu'ils ont été heureux de faire. Je ne me lasse pas de le regarder avec la même émotion.
Il ne faut pas guérir pendant le sabbat, règle bien stricte, qui regarderait son enfant ou un être aimer mourir sans rien faire. Une question les soldats arrêtent ils de tuer pendant le sabbat ? Malheureusement je ne crois pas.
Belle journée à tous »

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Blandine - 17 janvier 2024 - 12:06

« C'est beau ce que vous écrivez, Blandine. Merci. »

Geneviève - 17 janvier 2024 - 15:59

« « promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit… »
Déjà il n’y a que le regard qui est de colère, le reste, le cœur, est navré. Il y a donc plus de tristesse que de colère en Jésus?
Ensuite ce regard de colère ne se pose pas, il se promène, comme pour ne pas insister lourdement sur chacun des « fautifs ». Ne pas les enfoncer un peu plus ce qui pourrait endurcir un peu plus ces cœurs déjà endurcis qui pourraient se sentir encore plus humiliés, dominés, jugés par quelqu’un qui n’a aucune autorité dans leur monde pour venir les juger.
Et malgré tout ses sentiments forts qui l’habitent, Jésus « dit »... le ton me parait neutre, plein d’un amour discret, sans accent d’accusation, de colère, de mécontentement, de domination ou de tristesse, mais avec une paix profonde…
Voilà un regard de colère attristé mais doux et aimant qui ne guérit pas forcément mes mains en un claquement de doigts, comme par « par magie », mais qui me touche/me rejoins.
Tel est le paysage de fond de ce récit pour moi, paysage du cœur de Jésus. »

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Isabelle - 17 janvier 2024 - 10:22

« Merci de valoriser les petits gestesde la vie quotidienne. Bibiane »

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Bibiane - 17 janvier 2024 - 8:36

« Merci Seigneur de nous rappeler à l’essentiel
Tu nous tends une main apprends nous à la saisir »

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Docro - 17 janvier 2024 - 8:19

« Merci frère Philippe pour la méditation de ce jour. Que le Seigneur nous bénisse. »

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Vincent - 17 janvier 2024 - 7:02

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