« Je ne peux m'empêcher de me pencher sur Pierre, à sa question "Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Comment une telle question a t elle pu surgir en lui ? La question du pardon. A quel moment a-t-on commencé à parler de pardon dans la bible, dans l'ancien testament ? Plus le nouveau ? C'est une question qui à mon avis a été profondément mûrie. Et donc cette question renvoie, inconsciemment à un besoin de libération. Il y a de la proximité, dans sa démarche et dans la question du pardon, il y a la réponse du besoin d'amour. Il s'approcha de Jésus. Il dit bien "seigneur", attitude d'humilité et non Maitre comme nous le constatons bien souvent dans la bible. Un besoin de ramener à soi la vérité de vivre de la liberté des enfants de Dieu en écoutant sa parole. Il faut pardonner jusqu'à soixante dix sept fois sept fois, c'est à dire indéfiniment. Puis Jésus cite un exemple pour montrer qu'au final, c'est Dieu qui est au commande et de la mesure dont on mesura pour les autres, c'est la mesure qui sera mesurée pour nous. »

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LONGCHAMPS DANIELLE - 15 août 2025 - 19:48

« St Augustin
Tout homme est débiteur de Dieu, et il a son frère pour débiteur. En effet, qui serait celui qui ne doit rien à Dieu, sinon celui en qui on ne peut trouver aucun péché ? Et qui n'a pas un frère pour débiteur, sinon celui que personne n'a offensé ? Crois-tu pouvoir trouver une seule personne dans le genre humain, qui ne soit redevable à son frère pour quelque faute ?
Tout homme donc est débiteur et il a des débiteurs. C'est pourquoi le Dieu juste te donne à l'égard de ton débiteur une règle de conduite qu'il suit à l'égard du sien. Car il y a deux œuvres de miséricorde qui peuvent nous libérer, et que le Seigneur lui-même nous enseigne en peu de mots dans son Évangile : « Pardonnez, et vous serez pardonnés ; donnez, et on vous donnera » (Lc 6,37s) (…) : il s'agit de l'indulgence et de la bonté. Voici ce qu'il nous enseigne sur le pardon : tu veux qu'on te pardonne tes péchés, et tu as aussi des péchés à pardonner aux autres. Il en va de même pour la charité : un mendiant te demande l'aumône et toi tu es le mendiant de Dieu, car nous sommes tous les mendiants de Dieu quand nous le prions. Nous nous tenons ou plutôt nous nous prosternons devant la porte de notre Père, devant sa grande richesse. Nous le supplions en gémissant, désireux de recevoir de lui quelque chose : or ce quelque chose, c'est Dieu lui-même. Que te demande le mendiant ? Du pain. Et toi, que demandes-tu à Dieu si ce n'est le Christ qui a dit : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel".. »

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Christiane - 14 août 2025 - 15:36

« Pour laisser ce deuxième commentaire sur ce passage d’évangile, ainsi que sur la méditation, j'e me suis posée quelques questions: qui est le roi? Qu’est-ce qu’il dit? Qu'est-ce qu’il fait? Qu’est-ce qu’il désire faire? Qui est le maitre? Qu’est-ce qu’il dit? Qu’est-ce qu’il fait? Qui sont les serviteurs? Qui sont les compagnons? Qui est le conteur? Qui sont ceux qui l’écoutent? le questionnent?
Qu’est-ce qui guide chacun d’eux?
Et la dernière : je commente ou je me tais? »

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Isabelle - 14 août 2025 - 12:50

« Merci Frère Adrien pour cette méditation tonique et qui remet, en quelque sorte, les pendules à l'heure! Pardon sans condition? Que c'est libérateur! N'est-ce pas toujours Dieu qui pardonne? Qui nous accompagne sur le chemin de la réconciliation? Alors, laissons-nous prendre par la main! »

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Brigitte - 14 août 2025 - 11:34

« Merci frère Adrien
Chaque passage d’Évangile, sur le pardon, m’apporte toujours une souffrance, un sentiment de culpabilité.
Je n’ai jamais pu être apaisée par un entretien avec un prêtre, une confession, souvent démuni.
Pardon et réconciliation sont intimement liés.
Va te réconcilier avec ton frère !
Le seigneur qui nous connaît par notre prénom qui connaît le nombre de cheveux sur notre tête, sait bien où nous en sommes sur notre chemin de pardon et ne nous impose pas la double peine, j’en suis certaine.
Difficile de mettre le curseur entre le pardon et la réconciliation surtout quand on ne désire pas de réconciliation, dans le seul but de nous protéger.
Avant ma conversion je me disais, je ne peux pas pardonner puisqu’on ne me demande pas pardon.
Je remercie le seigneur de m’avoir fait avancer sur le chemin du pardon car je n’attends plus cette demande mais Seigneur Tu sais comme c’est dur, dur de combattre ce sentiment de culpabilité, de couper la relation avec l’autre uniquement pour se protéger, je parle des pervers narcissiques manipulateurs qui détruisent.
Je m’accroche à la grâce du cœur à cœur avec Jésus, miséricordieux. »

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Michelle - 14 août 2025 - 8:43

« Ce n’est pas pour rien si la demande de pardon arrive en avant dernière position dans le Notre Père.
Juste avant la supplication de ne pas être tenté par le mal.
C’est tout ce qui précède qui amène cette demande de pardon, formulée ainsi, et pas autrement. Ainsi que la dernière supplique.
"Le Notre Père , si court et si complet.’ »

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Isabelle - 14 août 2025 - 7:16

« Bonjour frère Adrien,
Merci pour ces deux textes.
Dans votre méditation vous mettez en relief cette phrase :
” pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à celui qui nous a offensé ”
Juste avant il y a celle-ci : ”donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour”
En effet sans le Pain de ce jour, Jésus, le pardon semble presque impossible à réaliser avec les seules force humaines.
Jésus prend toute sa dimension dans le pardon.
Il permet de pardonner à la manière qui plaît à Dieu. Un pardon sincère, complet, définitif.
Merci frère Adrien de rappeler cet essentiel qu’est le pardon.
Soyez béni frère prêcheur.
A Jésus,
A l’Esprit Saint,
A notre très Sainte Vierge Marie.


»

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Vincent - 14 août 2025 - 3:03